Une colère qui monte
Dans la lueur d’une nuit qui se passe, elle remplit doucement l’espace, elle se cache dans les recoins et surgit lorsque l’humeur lui permet. Ce ressenti qui touche l’artiste attire de la frustration ou déclenche de la liberté. L’occasion de toucher cette fureur provoque la créativité, elle explose dans tous les sens, elle se faufile sur un chemin à travers toutes les humeurs, elle exprime cet état.
Comment aborder cette colère sans la rejeter ?
Il y a une logique de la voir et de l’exprimer sur la toile. L’engagement dans ce parcours entraîne des remous en cascade, des désillusions, des peurs. L’appel à aller dans ce parcours suscite excitation, libération et déclenche une production intense.
L’expérience de cette colère ouvre de nouvelles portes à l’imaginaire, elle ouvre un espace inexploré.
Quelle chance de vivre cela, vous avez devant la toile une occasion de faire avancer l’artiste en vous.
Le risque est de tout repousser, prendre ce moment comme un moment désagréable alors qu’il pourrait être merveilleux. La probabilité de vous retrouver devant ce moment n’est pas si faible que ça, la vie vous amènera à rencontrer la colère et la vie vous donnera cette énergie pour prendre le risque de faire avancer son art.
La conviction d’aller au-delà de cette fureur nous laisse présager des nouvelles peintures, des sculptures rêvées et des chansons extravagantes.
Vivre cette colère, aller à sa rencontre, l’exprimer sur une toile, c’est la rencontre avec l’amour qui suit. La découverte de l’expression de cette colère se visite grâce à ce lien.