L'influence du territoire dans l'art
Dans la création artistique, l'influence du lieu géographique est souvent méconnue, alors qu'elle imprègne profondément notre créativité, notre vision artistique, notre identité.
Imaginez-vous dans un paysage aride et rocailleux, sous un soleil implacable, avec un vent constant. Vous êtes peintre, entouré de rochers, de pierres, de sable. Mais plus encore, vous ressentez la chaleur, la lumière, le souffle du vent. Cette ambiance, cette atmosphère, vous envahit. Vous peignez avec votre cœur, votre âme, votre corps, en symbiose avec ce paysage.
Maintenant, transposez-vous dans une grande ville, bruyante, effervescente, lumineuse. Vous êtes toujours peintre, mais ici, le décor est fait de béton, de voitures, de foules pressées. Vous voyez des immeubles, des rues, des ponts. Mais surtout, vous percevez le bruit, le mouvement, la lumière artificielle. Cet univers vous immerge, vous incite à peindre avec votre esprit, votre sensibilité, votre conscience.
Ces deux cadres soulignent combien le lieu modèle notre perception, notre ressenti, notre créativité. Chaque espace porte son atmosphère, son identité, son histoire. Chaque lieu inspire, stimule, émeut.
Dans la pratique artistique, il devient essentiel d'accueillir cette dimension géographique. L’artiste se laisse imprégner par les couleurs, les formes, les mouvements du lieu. Il s'ouvre aux sons, aux odeurs, aux textures qui l'entourent.
Être présent dans ce lieu, dans cette relation intime qu’évoque l’artiste, conduit à une prise de conscience. Une réflexion sur notre histoire personnelle, notre identité culturelle, nos aspirations artistiques s'impose. Il s'agit de comprendre comment ce lieu nous nourrit, nous enrichit, nous interpelle.
En tant qu'artistes, la capacité de transformer l'environnement, de le sublimer, de le transcender s’exerce pleinement. Le lieu révèle alors sa beauté cachée, sa poésie insoupçonnée, sa vérité profonde. L'œuvre prend vie, portant nos émotions, nos rêves, nos visions.
Cette symbiose avec le lieu, cette harmonie avec sa nature propre, cette résonance avec son énergie, devient essentielle. La conscience de notre place dans cet environnement, de notre responsabilité envers lui, de notre influence sur lui, se manifeste dans chaque geste créatif.
Ainsi, le lieu géographique se révèle crucial dans la création artistique. Il permet à l'artiste de trouver sa voie, son langage, son identité. Il forge une connexion intime avec l'environnement, la culture, l'histoire. Il engendre des œuvres uniques, authentiques, originales, cheminant dans les espaces d’un lieu avec la force de l'art.
Un désert qui relache
Le désert est un endroit étrange et magnifique. La plupart des gens n'y voient que du sable, des rochers et un soleil brûlant, mais pour les artistes, le désert est bien plus que cela. Il est une source d'inspiration, de créativité et de contemplation.
Le sable est un matériau de base dans le désert. Les dunes de sable sont des formes naturelles qui se transforment en fonction du vent, créant des motifs et des textures uniques. Les artistes peuvent s'inspirer de cette texture et de ces motifs dans leur travail pour créer des effets visuels innovants.
Le vent est un autre élément important du désert. Les tempêtes de sable peuvent créer des paysages époustouflants, mais c'est le vent qui crée la magie. Il peut transporter le sable sur de grandes distances, créant ainsi des formes et des courbes fascinantes. Les artistes s’inspirent de ces formes dans leurs œuvres pour créer des mouvements et des dynamiques.
C'est aussi l'isolement du désert qui peut inspirer les artistes. Le silence et la solitude peuvent aider à clarifier l'esprit et à concentrer la créativité. Les vastes espaces ouverts et la beauté brute du désert peuvent pousser l'artiste à créer des œuvres qui capturent cette même beauté et cette même essence.
Le repos de l'esprit est au centre du laisser-passer de l’inspiration et de la créativité. Le désert a cette capacité de prendre ce qui est inutile, ce qui est lourd pour l'esprit, et de transcender ces éléments.
Alors, comment pouvez-vous utiliser l'inspiration du désert dans votre travail artistique ? Peut-être en explorant les motifs et les textures uniques créés par le sable et le vent, ou peut-être en laissant la solitude et la beauté brute du désert vous inspirer pour créer des œuvres profondes et significatives.
Dans tous les cas, le désert est un endroit qui mérite d'être exploré par les artistes en quête d'inspiration. Vous pourriez être surpris par tout ce que vous pouvez apprendre et découvrir dans cet environnement apparemment stérile.
Lever les yeux au ciel pour découvrir cette inspiration.
Sa propre voix face au marché
Lorsqu'on est un artiste, il est facile de succomber à la pression de faire ce que le client veut, de produire des œuvres qui plaisent aux yeux de tous.
Est-ce vraiment cela l'essence de l'art ?
Sommes-nous réduits à être des marionnettes, des exécutants de la volonté d'autrui ?
Le client, ce personnage omniprésent dans notre société, a souvent une idée précise de ce qu'il veut. Il nous demande de reproduire une œuvre qu'il a vue ailleurs, de respecter des normes, de suivre des tendances.
Nous sommes alors confrontés à un dilemme : doit-on se conformer à ces demandes ou bien suivre notre propre voie artistique, même si elle ne plaît pas nécessairement au client ?
Il est facile de céder à cette pression, de se laisser guider par les attentes du client.
Mais où est l'originalité dans tout cela ?
Où est la créativité, la spontanéité, l'authenticité ?
En sacrifiant sa propre vision artistique pour répondre aux demandes du client, nous risquons de nous perdre dans une spirale d'uniformité, de banalité.
La pression du client peut nous amener à renier notre propre style, à nous conformer à une norme, à une mode passagère.
Nous ne devons pas pour autant renoncer à notre propre créativité, à notre propre originalité. Nous devons trouver un équilibre entre les attentes du client et notre propre vision artistique, entre les demandes du marché et notre propre identité artistique.
En fin de compte, c'est en suivant notre propre voie, en cultivant notre propre style, que nous pourrons véritablement nous distinguer des autres artistes, que nous pourrons proposer des œuvres uniques, authentiques, originales. La pression du client peut être forte, mais elle ne doit pas nous faire perdre de vue notre propre essence artistique.
Dans cette quête de l'originalité, de l'authenticité, de la créativité, nous pouvons nous inspirer du style artistique de François Morellet. Son approche minimaliste, sa recherche de l'épure, son goût pour les formes géométriques, nous montrent qu'il est possible de créer des œuvres d'une grande force expressive en utilisant des moyens simples, sans se laisser dicter par les modes ou les tendances passagères.
C'est en cultivant LA voix artistique, en suivant son inspiration, que nous pourrons créer des œuvres qui susciteront l'émotion, la réflexion, l'admiration.
Découvrir ce que expérimenter sa propre voix peut donner grace à ce lien.
L’immensité créative de la mer
La mer est une source d'inspiration intarissable pour les artistes peintres. Elle offre une multitude de couleurs, de textures et de mouvements qui alimentent la créativité et l'imagination. Andy Warhol, artiste emblématique de la Pop Art, avait également une fascination pour l'océan et ses multiples nuances.
Dans cette recherche constante de renouveau et de réinvention, nous nous inspirons de la grandeur de la mer pour donner vie à nos créations. Les couleurs de l'eau et du ciel se mêlent en un ballet harmonieux, créant un spectacle éblouissant qui nous transporte vers un monde imaginaire, où les émotions les plus profondes prennent forme sur la toile.
Mais derrière cette beauté, la mer cache également une force redoutable, capable de dévorer tout ce qui se met sur son chemin. C'est en cela qu'elle nous rappelle l'importance de ne jamais se reposer sur ses lauriers, de toujours chercher à se surpasser, à aller au-delà de ses limites pour créer des oeuvres toujours plus captivantes.
Andy Warhol lui-même a suivi cette philosophie tout au long de sa carrière. En innovant constamment, en explorant de nouveaux horizons artistiques, il a su créer des œuvres iconiques qui ont marqué leur temps. Il a su se réinventer sans cesse, explorant de nouveaux médiums, de nouvelles techniques, afin de rester toujours en avance sur son temps.
En tant qu'artistes, nous nous inspirons de cette leçon pour continuer à évoluer et à grandir. Nous cherchons sans cesse à innover, à explorer de nouveaux territoires, à repousser les limites de notre propre créativité. L’inspiration de la mer, de ses mouvements incessants, rappelle que rien n'est immuable et que tout peut être renouvelé.
Alors, prendre le temps de contempler la beauté de la mer, de se laisser porter par ses mouvements, de s’inspirer de ses couleurs et de sa force pour donner vie à vos créations est au centre de la créativité. Car c'est dans cette recherche constante d'émotions et de renouveau que réside la véritable essence de l'art.
Se lancer dans ce renouvellement perpétuel est à suivre ici .
Le geste instinctif artistique
Lorsque l'on observe un artiste au travail, il est fascinant de voir la façon dont il ou elle se connecte à son art. Le geste instinctif, souvent décrit comme un acte de pure spontanéité, est une alchimie entre le corps et la liberté. C'est un mouvement de danse où chaque coup de pinceau ou chaque trait de crayon a un sens et une intention. C'est une forme d'expression qui transcende le langage verbal et qui nous permet de communiquer avec l'autre sans avoir à parler.
Dans son livre "Passagère du silence", Fabienne Verdier décrit le geste instinctif comme un acte de "fusion entre la main et l'âme". Cette fusion est à la fois intime et universelle, car elle permet à l'artiste de se connecter à son environnement et de saisir l'essence même de ce qui l'entoure.
En d'autres termes, le geste instinctif artistique est une forme de méditation qui permet à l'artiste de se libérer de tout ce qui peut entraver sa créativité.
Mais comment parvient-on à atteindre cet état de grâce ?
Comment peut-on libérer notre corps et notre âme pour atteindre une telle alchimie ?
C'est là que réside la magie du geste instinctif : il n'y a pas de formule magique, pas de recette universelle. Chaque artiste doit trouver sa propre voie, sa propre façon de se connecter à son art.
Cependant, il y a quelques éléments clés qui peuvent nous aider à libérer notre créativité. Tout d'abord, il est important de trouver un espace de liberté où l'on peut s'exprimer sans contraintes.
Cela peut être un atelier, une pièce de sa maison ou simplement un temps pris dans le quotidien dédié à cela. Ensuite, il est important de se débarrasser de toutes les pensées parasites qui peuvent entraver notre créativité. Le retour à soi est un outil précieux pour cela. Il est essentiel de se connecter à son corps, d'écouter ses sensations et de se laisser guider par elles.
Mais attention, le geste instinctif ne doit pas être confondu avec l'improvisation totale. Il s'agit d'un acte conscient, où chaque geste est guidé par une intention. Comme l'explique Fabienne Verdier, "la spontanéité n'est pas le fruit de l'instant mais la résultante d'un travail en profondeur". Le geste instinctif est le fruit d'un long travail intérieur, d'une recherche de soi-même et de son propre langage artistique.
Le geste instinctif artistique est un acte de création profondément intime et universel.
Si vous souhaitez libérer votre créativité, il est important de trouver votre propre voie, votre propre façon de vous connecter à votre art. Et qui sait, peut-être que cette alchimie vous conduira à créer des œuvres qui toucheront l'âme de ceux qui les contemplent.
Expérimenter ce geste, c’est que l’on peut voir avec cette peinture.
Se construire comme artiste
Qu’est-ce qu’une carrière d’artiste ?
Est-ce un simple métier ou une véritable vocation ou juste une passion ?
Est-ce une façon de gagner sa vie ou de donner du sens à son existence ?
Nous pensons que l’art est bien plus qu’une activité professionnelle. C’est une expression de soi, une exploration de son potentiel, une quête de beauté et d’harmonie.
Être artiste n’est pas un travail ordinaire. Il ne se contente pas de suivre des règles ou des consignes. Il crée ses propres normes, il invente ses propres formes, il défie ses limites. Il ne cherche pas à plaire ou à s’adapter. Il cherche à se révéler et à se démarquer.
L’artiste est un être curieux. Il observe le monde avec attention et émerveillement. Il s’inspire de la nature et de ses mystères. Il utilise les couleurs, les lignes, les formes pour traduire ses émotions et ses idées. Il joue avec les contrastes, les perspectives, les symétries pour créer des effets visuels émotionnels.
L’artiste est un être passionné et engagé. Il ne se lasse pas de perfectionner son art et d’apprendre de nouvelles techniques. Il n’hésite pas à se remettre en question et à expérimenter de nouveaux styles. Il ne craint pas le jugement ou la critique. Il assume ses choix et ses convictions.
L’artiste est un être généreux et altruiste. Il ne garde pas son art pour lui-même. Il le partage avec le monde entier. Il expose ses œuvres dans des galeries, des musées, des festivals. Il fait découvrir son univers aux autres et leur offre une expérience unique.
Vous aussi vous pouvez être un artiste ! Vous avez en vous cette étincelle créative qui ne demande qu’à s’épanouir.
Il y a nombre de possibilités pour s’exprimer en tant qu’artiste, jamais il n’ y a eu autant d’artistes dans mon monde que maintenant. Il est légitime de nos jours de laisser expérimenter ce qui nous anime au fond de nous même.
Et là se joue une belle carte pour chacun, se découvrir, se construire comme artiste.
Cette remise en cause perpétuelle n’est-elle pas l’étape ultime ?
Je le pense et l’artiste est sur cette corde entre les 2 tours de la libération. Il faut se dépasser pour quitter ce qui est pour aller vers ce qui doit être.
Quitter l’artiste qui ne veut pas se montrer, pas dévoiler son travail aux autres vers l’artiste qui prend le costume d’artiste pleinement sans se demander s’il faut se montrer, s’il faut se dévoiler.
Explorer, se le permettre, c’est ce qui se dégage de l’oeuvre qui est à découvrir ici.
Naissance colorée et brutale
La couleur brute est un sujet fascinant et intemporel. Elle peut être déclinée sous une multitude de formes, du pastel délicat au noir façon Soulages, en passant par les couleurs primaires éclatantes qui sont la base de tout mélange coloré.
Le rouge, symbole de passion et de désir, est une couleur qui ne laisse personne indifférent. Elle attire le regard et l'esprit, tout en évoquant une énergie indomptable. Mais que serait le rouge sans son association avec le bleu ou le jaune, les deux autres couleurs qui forment avec ce rouge la trinité de base de toutes les autres teintes ?
Le jaune, couleur du soleil et de la chaleur, est synonyme de bonheur et d'optimisme. Il peut apporter une touche de lumière à un paysage sombre ou même faire briller les couleurs qui l'entourent.
Le bleu, quant à lui, est un symbole de sagesse, de stabilité et de profondeur. Il peut évoquer une sensation de calme et de paix.
Mais la couleur brute est plus que la simple combinaison de ces trois couleurs primaires. Elle est un récit qui nous transporte dans les méandres de l'imaginaire, nous faisant voyager à travers des paysages colorés et des formes abstraites. Elle est une métaphore de la vie, qui peut être éclatante et joyeuse, ou sombre et mystérieuse.
Dans notre quête perpétuelle pour comprendre le monde qui nous entoure, la couleur brute est un outil puissant pour éveiller nos sens et stimuler notre créativité. Elle peut nous aider à exprimer nos émotions les plus profondes, à transmettre des idées complexes, à débloquer l’oeuvre de l’artiste ou simplement à apporter un regard nouveau aux personnes voulant découvrir la toile.
Nous avons tous notre propre vision de la couleur brute, qui dépend de notre culture, de notre expérience et de notre personnalité. Mais quelle que soit la teinte qui nous inspire, une chose est sûre : la couleur brute a le pouvoir de nous émerveiller, de nous inspirer et de nous connecter les uns aux autres.
Au final, la couleur brute est une source infinie de possibilités et d’expériences. Que vous soyez artiste, amoureux de l'art ou simplement curieux d'en savoir plus, Laissons nous nous plonger dans l'univers coloré de la nature, de la peinture et de la créativité.
Faire ce pas vers l’oeuvre grace à ce lien.
Perception et création de forme
La géométrie est plus qu'une simple discipline mathématique, elle est profondément ancrée dans la nature elle-même.
Lorsque nous observons le monde naturel, nous pouvons voir des formes géométriques parfaites partout, de la symétrie des ailes de papillon à la spirale des coquillages.
Mais qu'est-ce que cela nous enseigne sur la perfection des formes ? La nature est-elle vraiment le modèle ultime pour les artistes qui cherchent à créer des œuvres géométriques parfaites ?
De nombreux artistes ont été inspirés par les formes géométriques et ont créé des œuvres magistrales en utilisant cette discipline. Par exemple, l'artiste néerlandais Piet Mondrian est célèbre pour ses tableaux abstraits basés sur des formes géométriques comme le carré et le rectangle. De même, le peintre russe Kazimir Malevich est connu pour son usage innovant de la forme géométrique, qu'il utilisait pour créer une nouvelle forme d'abstraction.
Le talent de François Morellet fut de placer la géométrie dans une dimension simple et génante. Elle est présente et pourtant elle dérange, elle pousse le regard dans une zone de non confort.
Ces artistes ont su utiliser la géométrie pour créer des œuvres qui ont résisté à l'épreuve du temps. En utilisant des formes géométriques simples, ils ont créé des compositions qui semblaient parfaites aux yeux des spectateurs.
Est-ce que cette perfection est réelle ou simplement une illusion de notre esprit ?
En fin de compte, la perfection des formes est quelque chose de subjectif. Ce qui peut sembler parfait pour une personne peut ne pas l'être pour une autre. Cependant, cela ne devrait pas nous empêcher de chercher la perfection en utilisant la géométrie. En effet, elle peut être un outil puissant pour créer des œuvres qui ont une qualité intemporelle et universelle.
Les exemples sont nombreux et en s'attachant à l'émotion, le regard peut se dire que l'emploi d'un carré délimite l'espace, celui du triangle apporte le piquant des sommets et le cercle donne la douceur de la courbe.
En conclusion, la géométrie est une discipline fascinante qui aide à la création d'œuvres d'art parfaites du point de vue de la forme.
En utilisant la simplicité et en explorant la nature dans sa perfection, nous pouvons créer des compositions qui continueront à perpétuer la vision, la philosophie des maîtres en la matière.
Explorer cette discipline, sa propre force voir sa propre forme de création pour poser des œuvres géométriques intemporelles est le travail qui est demandé à l'artiste.
Découvrer une de les oeuvres grace à ce lien.
Le retour à la réalisation
Le retour à la créativité est un long cheminement qui nous pousse à réfléchir au sens profond de notre action d’artiste et à trouver une source de satisfaction intérieure.
Nous sommes tous des êtres créatifs, mais parfois nous oublions comment l'utiliser dans notre vie quotidienne. Parfois, la situation semble si désespérée que nous n'avons pas l'impression d'avoir les bonnes réponses ou les outils pour aider à retrouver cette créativité.
C'est pourquoi prendre le temps de s’interroger sur ce que signifie le retour de ce feu créatif passé.
Est-ce le fait de libérer son esprit, de se libérer, d’écouter sa petite voix, réfléchir à ce qui nous passionne ?
Comment pouvons-nous entrer en contact avec notre créativité ?
Il s'agit de trouver l'inspiration dans les détails de la vie, de s'immerger dans des images du quotidien, de remarquer les couleurs vives et les textures, de prendre son cahier pour noter ce qui vient, et de s'ouvrir à l'idée que tout est faisable.
Il s'agit aussi de profiter des moments privilégiés pour stopper cette voix intérieure et laisser ses idées s'épanouir.
Le besoin est aussi de se rappeler qu'une fois retrouvée, la créativité ne devrait pas être limitée aux seules heures de travail ou de loisirs. Tout est prétexte à créer, la moindre seconde logée dans une minute, le bout de temps disponible pour jeter son pinceau juste pour un trait.
Trouver la force en soi pour s’ouvrir aux idées et à la puissance qui se trouvent logées, enfouies en nous et qui peuvent ressurgir et construire ce qu’il y a à construire.
Alors, quel est le meilleur moyen de retrouver sa créativité ?
Cette question mérite d'être envisagée plus en profondeur, car on pourrait se dire que la créativité n'est pas quelque chose que l'on peut forcer ou contrôler.
Or elle est là, elle attend simplement que le tumulte mental soit mis de côté, d’accepter de toucher un bout de créativité à chaque instant.
La peur de ne pas faire quelque chose d’exceptionnel pour soi, là, est le blocage. Nous avons besoin de trouver le courage de percer ce plafond pour simplement créer, simplement se laisser créer.
Le retour à la créativité signifie donc se reconnecter à soi. Cela signifie accepter ses propres forces et faiblesses, se détacher d’un résultat imaginé.
C'est un processus qui s’apparente à une routine d’un instant quel qu’il soit dans le temps, de patience et qui s’avère extrêmement gratifiant sur la toile. Il nous offre la liberté de découvrir ce que nous sommes réellement, de trouver un nouvel équilibre qui nous permet de vivre l’expression de chacun.
Voir ce qui jaillit grace à ce lien.
Puissance de la communication artistique
Dans notre société où les écrans et les médias monopolisent notre attention, il est essentiel de créer un espace de communication authentique et réfléchi. Pour l'artiste, cette quête donne naissance à une identité et une vision uniques qui transcendent les mots.
Face à l'oeuvre, un dialogue s'établit comme un miroir de notre imagination. Une déclaration se forme.
La communication entre la toile et le spectateur ressemble à un lien entre deux personnes. Il y a de la surprise, de l'incertitude, de la peur de s'ouvrir, mais aussi une liberté de découverte.
Comment ne pas être touché par la puissance de l'art ?
Dans le tourbillon de la vie, il y a une place pour accueillir ce qui nous touche au plus profond. La conviction de créer cette connexion donne à l'oeuvre une force vitale qui la fait vibrer en nous. L'artiste offre à la toile l'opportunité de vivre sa propre expérience et d'exister en tant que réalisation unique.
Ces mots créent un lien fort et sensoriel sans utiliser de langage. Le spectateur peut se sentir submergé par ce dialogue avec l'oeuvre, touché au plus profond de ses émotions par quelque chose qui transcende le langage.
Place au silence, à l'exploration de l'autre sans promesse.
Un espace se crée, la distance disparaît, l'oeuvre envahit le corps et nous convainc de son importance. Cette prétention n'est pas volontaire, mais elle naît d'un espoir sincère.
Le spectateur nourrit son besoin et l'art lui offre cette nourriture, créant une foi inébranlable. Il est témoin de la création de cette structure.
Suivre ce chemin vers l'oeuvre sans a priori et ouvrir son esprit à l'émerveillement sont au coeur de ce jeu.
Cette puissance se dévoile et se laisse découvrir grâce à ce lien.
Se séparer de sa peinture
Devant la toile, une sensation de départ se dégage comme si la peinture se permet de vivre d’elle-même.
Le lien qu’elle a avec l’artiste engendre une tension pour celui-ci qui le pousse à ne pas accepter la vente.
Il y a nombre d’artiste qui ne vendent pas à cause de ce lien fort qu’ils sont avec leurs œuvres alors que tout ceci n’est qu’une illusion.
Comment ne pas accepter la vente alors qu’elle doit se faire ?
Cette inquiétude nait d’une fausse idée que cela est notre propriété, la toile se fait sans que l’artiste ne puisse y faire quelque chose. Il n’y a pas de possession, la toile est vivante à part entière.
Dans l’atelier, l’objet est devant nous, il nous indique que son heure est venue, qu’il a besoin de vivre pleinement.
C’est là que l’artiste met une notion d’appartenance qui sera l’obstacle à la vente. Le spectateur le verra, il sera rejeté par cette énergie de dépendance liée à l’artiste.
L’acceptation que nos toiles ne sont pas à nous, qu’elles ne fusionnent pas avec nous est l’enjeu pour faire émerger l’artiste complet qui se cache derrière ce voile.
Dans la sculpture, le choix est de fait accepté. Le bloc de pierre est déjà présent, il ne reste qu’à le façonner, le détailler. L’oeuvre est déjà en dehors de l’artiste dans un certain point de vue.
La fissure se crée dès le premier coup de pinceau, dès que la toile se nourrit de notre créativité. Certes, l’artiste maitrise la construction, le mouvement qu’il exprime mais ceci n’est-il pas le geste qui fera que la séparation se dévoile ?
Oui, le pouvoir des formes s’amplifie, la distance se présente, l’artiste s’écarte de sa création.
Il a lâché ce qu’il avait à lâcher, il a créé son œuvre et tout s’arrête.
La toile vit.
Voir la fissure se créer est un geste noble,
Accepter cette séparation,
Être face à cette liberté.
La toile est au centre d’une évolution. Elle se laisse découvrir grâce à ce lien
Partage avec un spectateur
Dans une idée de partage et d’expérience, avoir le retour d’un spectateur est précieux. Je lui ai demandé de me faire un texte sur les oeuvres qu’il a voir.
Ce texte retranscrit son point de vue, ses émotions et ses craintes devant la toile.
Si je n’étais pas, je serais des lignes cherchant à échapper au cadre.
Si je n’étais pas, je serais une danse non euclidienne de joyeuses géométries.
Si je n’étais pas, je serais un boisseau de couleurs encrées sur une surface mouvante.
Mais, je suis.
Je suis curieux de ce paysage onirique qui traverse la toile, de ces trajets improbables qui transcendent une surface, fragmentant celle-ci en feux d’artifices. Je me promène et vagabonde dans des entrelacs de visons soutenus par un compas et une boussole. Angles et courbes. Courbes et dénivelés. Force centrifuge et gravité axiale.
Perdu pour perdu, je m’enfonce un peu plus profondément dans les sous-bois pour y retrouver le caléidoscope de mes souvenirs d’enfance…
Une nuit d’orage, un chemin de poussière et de soleil, une veille maison vermoulue mais accueillante, mon premier hiver et ce ciel hachuré de flocons de neige, la toile d’araignée qui souligne si bien les angles…
Tout est là, à portée de regard, rangé et ordonné, strates et couches, effiloché et confrontation. Je suis humain, la contradiction et la poésie me sont aussi nécessaires que l’air que je respire. Sous mon absolu pragmatisme, je cache mes béances et mes jeux d’enfant, mes peurs et mes joies, mon monde et mon voisin.
Je rouspète et je tangue, envoyant aux cieux une joyeuse logorrhée de bulles de savon. Je me cherche et ne trouve que mon souvenir. Je me souviens que je fus, chaque trait qui s’accumule me rapproche de mon unité. Elle est là ! les forces en compétition finissent par créer un tout en équilibre sur le tranchant du présent. Sur des pages vierges, des boucles cinématographiques s’égaillent en racontant mes histoires dans un flou sépia qui laisse entrevoir ce squelette que je fus.
Aujourd’hui. Maintenant. Là.
Merci Carlos
Une erreur qui révèle
Dans cette lumière qui apporte la création, nous nous sommes perdus sur de nombreux chemins. Le château que l’on se créé nous amène à croire que tout est écrit, que tout est fluide. Ce parcours vers cet édifice apporte une satisfaction comme un sentiment d’être arrivé au bout, il n’y a rien d’autre à découvrir.
Il n’y a rien à atteindre, l’artiste se déploie tel un oiseau qui sent le vent. Il n’y a rien à faire finalement.
L’artiste est maitre de son destin, libre à lui de laisser l’inspiration le traverser et le déposer devant sa toile pour exprimer son art.
Comment ne pas aller au delà ce qui semble être le point d’arrivée ?
Nous sommes devant un dilemme, se poser dans la facilité ou casser ce plafond.
L’émergence de l’acte nous apporte une ouverture qui nous pose dans un renouveau artistique.
Nous touchons à la première renaissance de l’artiste, à l’exploration de nouveaux univers.
L’image de la musique est frappante, le guitariste joue sa partition à merveille comme dans un état de grâce qu’il a construit avec nombres années de travail. Il sent les notes et un pas de travers lui fait changer son feeling comme si l’accident allait le transporter dans un autre monde, celui d’une fenêtre vers l’inconnu. Cette note qui change tout donne une couleur nouvelle dans l’esprit de l’artiste.
C’est cette erreur qu’il y a à toucher comme une évidence.
Le guitariste fissure ses certitudes, l’artiste fend ses codes comme si l’océan était notre nouveau champ de créativité.
Peindre cette faille est un challenge, cette toile est une tentative d’évolution. Il est à découvrir grâce à ce lien.
Une patience qui émerge
Devant la toile, l’artiste est confronté à toutes les pensées qui se lèvent, qui s’entrechoquent, qui polluent cet instant de créativité.
Il y a les pensées du quotidien nous montrant que tant de chose sont à faire de mieux que ce qui est entrepris. Il y a les injonctions qui veulent nous faire aller dans la direction la plus simple, celle où le risque n’existe pas. Il y a la facilité de suivre la simplicité, celle qui pervertie son propre art et qui va vers ce que les autres aiment.
Tous ces histoires que l’on se raconte sont à mettre de coté. L’artiste se met à nu devant ce qui a à créer.
Comment ne pas résister à l’appel de la sécurité ?
Plus rien n’est à cacher.
Se confronter à l’idée même de cette peur est une avancée qui va amener l’artiste dans des paysages artistiques insoupçonnés. C’est de là qu’une nouvelle ambiance, atmosphère, va surgir pour ouvrir le champ d’expérimentation.
Aller vers ce moment s’ancre dans le quotidien.
Dans cette idée d’un tout, il y a le vide qui nous fait face. L’artiste est sommé de plonger dedans, de se laisser une porte ouverte vers cette libération. Les pinceaux voltigent, les pigments s’en donnent à cœur joie et la toile accueille ce mouvement sous forme de colère, de joie, de tristesse comme si de rien n’était.
Le cadre se laisse faire sans s’identifier à l’artiste, il accueille l’œuvre et ensuite il aura l’occasion de jouer avec devant le regard du spectateur.
Il n’y a plus rien qui bloque cet instant.
Se lancer sans freins dans cette patience, laisser le volant à la vie, c’est la route qui se dévoile devant nous et devant l’œuvre.
Ce moment est à découvrir en suivant ce lien.
Pour information, cette œuvre est exposée actuellement dans le bar L’ilot, 63 boulevard de l'Hôpital 75013 Paris.
L’œuvre au centre du jeu
Dans ce monde rempli d’informations venant de toute part, un espace de communication sain et posé est à créer. Cette ambition donne à l’artiste une vraie identité et une vision sur son art qui dépasse celui des mots.
Devant l’œuvre, l’échange se crée comme le miroir de notre imagination. Une déclaration s’initie.
La communication qui s’opère dans ce duo, tableau et spectateur, ressemble au lien formé par 2 personnes. Il y a un regard de surprise, une attente de certitude, une peur de se livrer, une liberté de se laisser découvrir.
Comment ne pas rester insensible à la puissance de l’œuvre ?
Dans ces montagnes russes de la vie, il y a une place pour accueillir ce qui nous touche au fond. La conviction de créer cette liaison donne à l’œuvre une force qui lui permet de vivre au sein de notre être. L’artiste donne sa chance au tableau d’avoir son expérience, sa propre identité. Il le laisse vivre et le laisse se reconnaître en tant que réalisation unique.
Ces paroles engendrent, sans aucun mot, un rapprochement fort et sensoriel. Le spectateur peut sembler submergé par ce dialogue qui se crée avec la toile, en fait il se trouve touché au centre de ses émotions par quelque chose qui dépasse le verbe.
Place au silence, à l’exploration de l’autre sans promesse.
Une place se construit, la distance n’est plus, l’œuvre envahit le corps jusqu’à porter une conviction forte qu’elle est indispensable. Cette prétention n’est nullement volontaire, elle se construit au centre d’une espérance.
Le spectateur alimente son besoin, la représentation artistique lui donne ce pain, une foi inébranlable s’installe. Il est le témoin de la mise en place de cette structure.
Entreprendre ce chemin vers l’œuvre sans qu’il y ait d’espace et s’ouvrir à l’idée d’un étonnement sont au centre de ce jeu.
L’œuvre se laisse observer donnant une chance à la découverte grâce à ce lien.
Pour information, cette œuvre est exposée actuellement dans le bar L’ilot, 63 boulevard de l'Hôpital 75013 Paris.
Apparition de la passion
La furie s’exprime dans une tourmente positive qui pousse l’artiste a exploré des chemins de création inexploités. Cet acharnement au périple porte la marque d’une liberté du mouvement et d’un choix d’exprimer la vérité. Dans cet espace, nous sommes conduits vers une évidence, une symbiose.
Au contact de la nature, le vent frôle les arbres, le bruit de son parcours remplit la forêt. Les sommets s’adaptent à sa force et le tronc reste tel un méditant dans la tempête. Cette pause dans le tumulte a les traits d’une tendresse ultime, ces remous nous entrainent devant l’émotion et le désir. Ils sont sourds aux contraintes, inspirent l’expression.
Le vent passe, l’emballement s’estompe, la passion émerge.
L’artiste se positionne devant sa toile comme un interprète de la fouge naturelle, il reste là, il contemple le mouvement, tout bouge alors que rien ne bouge.
La toile apparaît avec courage, elle est effleurée par le regard comme les arbres par le vent et reste immobile comme le tronc. Tout s’embrase et laisse place au lien direct que la toile nous offre.
Ce moment d’amour galvanise, le cœur s’exprime.
Découvrir un instant de passion ici en se jetant dans la toile, le souffle de la vie s’exprime sans limite.
Pour information, cette œuvre est exposée actuellement dans le bar L’ilot, 63 boulevard de l'Hopital 75013 Paris.
Un mensonge qui crée ce désordre
Le parcours d’artiste est semé d’embûches, il est difficile de trouver sa place, de se faire une notoriété. La confusion du chemin que l’artiste a à prendre gagne du terrain dès que le doute s’en mêle. Se rabaisser, se mettre dans l’ombre, se dénigrer attirent le réflexe de la tromperie.
Comment le mensonge phagocyte l’élan ?
L’artiste développe le mythe de réussir à tout prix quitte à ne pas se respecter. Il se doit de se révéler tel qu’il est, une histoire racontée reste fausse face à la vérité car toutes les descriptions sont aussi la représentation de ses propres jugements. Les remous de la vie nous amènent à nous lancer dans des parcours qui ne sont pas en phase avec notre démarche artistique. Or l’artiste doit écarter toutes ses effusions mentales pour aller au plus proche de ce qu’il a à exprimer sur la toile. La description d’une toile reste un objet d’opinion qui n’apporte pas l’expérience artistique ultime, celle des sensations devant la toile.
Et là intervient le mensonge, celui qui veut prendre le pouvoir pour nous amener où il pense que cela est bénéfique, celui qui décrit des fables plus ou moins farfelues à la recherche de celle que l’artiste va croire, celui qui fait du bruit et des feux d’artifices en pensant qu’un événement va arriver.
Tout ceci est faux.
Ce fouillis provoque une descente personnelle, vers un manque de respect flagrant envers soi-même.
Tout est à dégager, la posture repousse les pensées négatives, l’adresse ancre l’œuvre et l’élan dirige la créativité. Il n’y a pas de place dans le geste artistique pour tout ce désordre.
L’ouvrage prend forme dans la légèreté, il se construit avec une loyauté envers soi.
Décrire le mensonge et le mettre en œuvre est un miroir qui montre ce que nous sommes.
Se promener dans ce tableau est à suivre ici.
Une colère qui monte
Dans la lueur d’une nuit qui se passe, elle remplit doucement l’espace, elle se cache dans les recoins et surgit lorsque l’humeur lui permet. Ce ressenti qui touche l’artiste attire de la frustration ou déclenche de la liberté. L’occasion de toucher cette fureur provoque la créativité, elle explose dans tous les sens, elle se faufile sur un chemin à travers toutes les humeurs, elle exprime cet état.
Comment aborder cette colère sans la rejeter ?
Il y a une logique de la voir et de l’exprimer sur la toile. L’engagement dans ce parcours entraîne des remous en cascade, des désillusions, des peurs. L’appel à aller dans ce parcours suscite excitation, libération et déclenche une production intense.
L’expérience de cette colère ouvre de nouvelles portes à l’imaginaire, elle ouvre un espace inexploré.
Quelle chance de vivre cela, vous avez devant la toile une occasion de faire avancer l’artiste en vous.
Le risque est de tout repousser, prendre ce moment comme un moment désagréable alors qu’il pourrait être merveilleux. La probabilité de vous retrouver devant ce moment n’est pas si faible que ça, la vie vous amènera à rencontrer la colère et la vie vous donnera cette énergie pour prendre le risque de faire avancer son art.
La conviction d’aller au-delà de cette fureur nous laisse présager des nouvelles peintures, des sculptures rêvées et des chansons extravagantes.
Vivre cette colère, aller à sa rencontre, l’exprimer sur une toile, c’est la rencontre avec l’amour qui suit. La découverte de l’expression de cette colère se visite grâce à ce lien.
Une exposition s’organise
Quelle chance de pouvoir exposer dans un lieu, c’est une opportunité qui ne se loupe pas.
Mettre son art au regard des autres amène à prendre une direction artistique et donner de soi-même à l’autre.
L’intention se pose, les œuvres sont créées spécialement pour cet événement. Ce parti pris est un exercice qui apporte de la pression, une imagination différente et une spontanéité de création.
Pourquoi ne pas aller au bout de ses idées et peindre sans limite ?
C’est une question qui se pose lorsque que les toiles sont posées, prêtes à accueillir la peinture. Cette page blanche n’a plus d’existence depuis qu’il y a cette force à exprimer ce qui vient. L’art a quelque chose de magique quand il est posé sur le support, cette magie est à retrouver pour se libérer des contraintes.
Le projet d’exposition est excitant et s’y lancer dedans sans pensées procure cet élan créatif nécessaire pour dépasser la simplicité. La multitude des couleurs guide, le choix des formes structure et cela se fait.
Finalement, il y a aucun doute, aucune entrave, rien qui bloquera ce qui doit se peindre.
Le résultat est ce qui sera, je ne cherche pas à avoir un résultat qui s’obtient. La sensation que le tableau est terminé passe et rien n’est à ajouter.
Parcourir, se laisser porter et découvrir une des oeuvres de cette exposition grâce à lien…
Un atelier pour se laisser la liberté
Dans la découverte de son art, il y a des moments où le lieu de création est au centre des attentions. La genèse d’une toile est complexe, elle exploite l’atelier mise à disposition avec efficacité et puissance si tout est prévu pour, elle délite toute idée d’œuvre si rien n’est orienté vers la naissance d’une idée.
N’avez-vous pas ressenti qu’un lieu de création pouvait donner naissance à l'oeuvre d'art ?
L’artiste met en place son propre cycle de développement, celui qui va lui permettre de laisser son talent se révéler. L’atmosphère qui va porter cette création est au centre de la fluidité et la légèreté qu’aura l’artiste à peindre, sculpter, modeler son œuvre.
L’atelier est au centre du jeu, il donne à vivre la vague génératrice.
La fabrication d’un lieu édifié avec l’ambition d’abriter la création s’articule autour d’une idée usuelle. L’atelier est une image de ce que l’artiste créé, il n’est pas l’œuvre, il est le socle qui permet l’œuvre.
La découverte des ateliers d’artistes est une histoire magique qui nous porte dans l’histoire de l’art et la façon dont les œuvres étaient créées et comment elles sont créés aujourd’hui.
Je me rends compte l’importance de ce lieu dédié, imaginé par l’artiste pour répondre à sa fougue, sa pulsion, son imagination du moment.
Dans ce sens, l’atelier qui sera le lieu des prochaines créations sera disposé pour pousser l’élan au delà de ce qu’il a été créé auparavant. Rien de tel pour redonner une ferveur, une ambition de projet.
C’est décidé, cet atelier verra le jour et il sera la clé de voute d’une nouvelle période, de nouvelles prises de risques, d’une idée plus forte du rôle d’artiste, d’une expression sans limite.
Sa création débute début juillet.
Visiter cet atelier sera l’occasion de partager des belles discussions, de beaux projets sous le regard des prochaines créations. La page contact sera le meilleur moyen pour se rencontrer elle est à découvrir ici.