Une erreur qui révèle

Dans cette lumière qui apporte la création, nous nous sommes perdus sur de nombreux chemins. Le château que l’on se créé nous amène à croire que tout est écrit, que tout est fluide. Ce parcours vers cet édifice apporte une satisfaction comme un sentiment d’être arrivé au bout, il n’y a rien d’autre à découvrir.

 

Il n’y a rien à atteindre, l’artiste se déploie tel un oiseau qui sent le vent. Il n’y a rien à faire finalement.

L’artiste est maitre de son destin, libre à lui de laisser l’inspiration le traverser et le déposer devant sa toile pour exprimer son art. 

 

Comment ne pas aller au delà ce qui semble être le point d’arrivée ?

 

Nous sommes devant un dilemme, se poser dans la facilité ou casser ce plafond.

L’émergence de l’acte nous apporte une ouverture qui nous pose dans un renouveau artistique.

Nous touchons à la première renaissance de l’artiste, à l’exploration de nouveaux univers.

 

L’image de la musique est frappante, le guitariste joue sa partition à merveille comme dans un état de grâce qu’il a construit avec nombres années de travail. Il sent les notes et un pas de travers lui fait changer son feeling comme si l’accident allait le transporter dans un autre monde, celui d’une fenêtre vers l’inconnu. Cette note qui change tout donne une couleur nouvelle dans l’esprit de l’artiste.

 

C’est cette erreur qu’il y a à toucher comme une évidence.

 

Le guitariste fissure ses certitudes, l’artiste fend ses codes comme si l’océan était notre nouveau champ de créativité.

 

Peindre cette faille est un challenge, cette toile est une tentative d’évolution. Il est à découvrir grâce à ce lien.

 

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Une patience qui émerge